Bibliothèque

Ouverte en 1995, la bibliothèque d’Echenans est affiliée par convention à la Bibliothèque Départementale du Doubs. Depuis son ouverture, la bibliothécaire est Martine Mancassola, encore présente à ce jour.

Un bibliobus assure le renouvellement des livres et DVD 3 fois par an. Une navette assure mensuellement la livraison des réservations.


HEURES D’OUVERTURE à la salle de convivialité:
Mardi de 17h à 18h30
Fermée durant les vacances scolaires


Les personnes désireuses d’obtenir certains livres, peuvent en effectuer la réservation chaque mardi. Ces livres seront livrés ensuite soit, lors du passage suivant du bibliobus soit par la navette mensuelle.

Alambic et pressoir

Le village est propriétaire d’un pressoir et d’un alambic.

Les habitants du village qui possèdent leurs propres fruits peuvent louer l’alambic ou le pressoir au tarif de 15€/jour.

Se renseigner au secrétariat de mairie.

 

Le bouilleur de cru:
C’est une vieille légende… Le privilège était accordé à l’exploitant, il passait à son fils si celui-ci reprenait la ferme, ou au nouvel exploitant d’où qu’il vienne. A sa suppression dans les années 1960, les privilégiés ont gardé cette exonération de taxes, et l’ont transmise au conjoint survivant, c’est tout.
Aujourd’hui, on a toujours ce droit si l’on est récoltant: c’est le régime des nouveaux bouilleurs de cru, qui date de 2003: on n’a pas actuellement besoin d’être exploitant agricole pour avoir ce droit, il suffit d’avoir une petite récolte, même amateur. Ce droit va avec une remise de 50 % sur les taxes pour une quantité maximum de 10 litres d’alcool pur. L’alcool produit sous ce régime est réservé à la consommation familiale (pas de commerce).

Cimetière

Le petit cimetière communal se trouve sur la Grande Rue à la sortie du village direction St-Julien.

Les personnes pouvant avoir une sépulture dans le village doivent:

– être décédées sur le territoire de la commune

– être domiciliées sur la commune

– ou pouvoir bénéficier d’une place dans une sépulture familiale.

Forêt communale

Les forêts d’Echenans sont sous gestion de l’ONF. Le nouveau plan de gestion a été établi en 2014 pour une durée de 20 ans.

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Surface totale: 35,99 ha
Parcelles: 20

Composition:
57% de chênes
20% de hêtres
18% de feuillus non nobles (principalement charmes)
3% de feuillus précieux (merisier, alisier torminal, frêne)
2% de résineux

On peut noter la présence d’un site de nidification du héron cendré (Ardea cinerea) heron-cendre-gibl-1p

Edito

Avec ses 155 habitants, Echenans sur l’Etang est la plus petite commune de la Vallée du Rupt au centre de laquelle elle se trouve. Notre commune est située à 9.5 km de la ville d’Héricourt (70) et à 12 km de la ville de Montbéliard (25). Les distances étant prises de mairie à mairie.

Sur ce site vous découvrirez la vie du village, les comptes rendus des réunions du conseil municipal, les activités des associations, les horaires d’ouverture de la bibliothèque et de très nombreux renseignements et informations utiles concernant le village.

Le Maire
Christian PILEYRE

 

Secrétariat de mairie

Le secrétaire de mairie vous accueille pour vos démarches les :

Mardi de 17h30 à 18h30

Mercredi de 14 à 18h

A noter : pour toute demande d’acte d’Etat Civil, il vous sera demandé d’envoyer par mail une copie de votre pièce d’identité

Urbanisme

Echenans possède une carte communale.

extrait-carte-communale

Certaines règles d’urbanisme doivent donc être observées :

  • Toute construction est interdite en dehors du périmètre de la carte communale et sur tout le territoire de la commune.
  • Toute construction de plus de 20 m2 doit faire l’objet d’un permis de construire.
  • Toute modification extérieure d’une construction existante doit faire l’objet d’une demande préalable de travaux en mairie.
  • Toute modification ou construction secondaire de 5 à 20m2 doit faire l’objet d’une déclaration préalable de travaux en mairie.

zonage

Histoire

Le premier document écrit attestant de l’existence du village date de 1187. Au Moyen-Âge, plusieurs seigneurs se seraient partagé le village et, en 1431, les habitants du comté de Montbéliard furent affranchis par la Comtesse Henriette. Au XVIe siècle, les fiefs et arrières-fiefs qui s’étendaient sur Echenans furent rachetés par les comtes de Montbéliard et réunis au domaine. Depuis 1541, Echenans a toujours été une annexe de la paroisse luthérienne de Saint-Julien, où se trouve le temple bâti lors de l’introduction du luthéranisme dans la principauté de Montbéliard. Les enfants d’Echenans allaient à l’école de St Julien de 1560 à 1755. Le village devint français en 1793 et changea 4 fois de département : – 1793, département de la Haute-Saône, district de Montbéliard, Canton de Désandans – 1797, département du Mont-Terrible, Canton de Désandans – 1800, département du Haut-Rhin, Arrondissement de Porrentruy, Canton de Désandans – 1802, département du Haut-Rhin, Arrondissement de Porrentruy, Canton de Montbéliard – depuis 1816, département du Doubs, Arrondissement de Montbéliard, Canton de Montbéliard puis de Montbéliard-ouest en 1973 Le petit village n’a jamais été très peuplé : environ 40 habitants en 1587, devenus probablement 60 à 65 à la veille de la guerre de Trente Ans, il ne reste plus qu’une vingtaine d’habitants en 1652, après la tourmente. Quelques familles de colons suisses s’implantent dans le village et en 1688, les 6 foyers rassemblent 35 habitants. Au cours du XVIIIe siècle, le village augmente progressivement passant de 52 habitants en 1709 à 69 habitants en 1725. En 1756, le prince permit l’ouverture d’une école dans le village (entre 10 et 20 enfants). Une poussée démographique se fit sentir et la centaine d’habitants fut dépassée en 1844. Le village atteignait alors son développement maximal. Le grand étang qui retenait l’eau du moulin de Raynans (estimé à une surface de 134 fauchées et 3 valemons en 1734) avait été dès le XIXe siècle reconverti en prés très humides, arrosés par le Rupt et par les deux fontaines du village. Les cultures étaient avant tout céréalières avec celles des pommes de terre et des betteraves. En 1879, il y a même une batteuse mécanique dans le village. La population du village ne cessa ensuite de régresser, elle tomba à 72 habitants en 1876 et à 60 en 1901. Le recul démographique s’amplifia au point qu’il n’y avait plus que 35 habitants en 1926 (comme en 1688 !). A partir de 1975, de nouveaux habitants travaillant dans l’agglomération Montbéliardaise viennent s’installer. Le chiffre de 90 habitants est atteint en 1982, mais il ne reste alors que 5 exploitants agricoles